Les Tomos

Oui ça doit être efficace de procéder comme ça.

Il me semble que les feuilles attachées aux rameaux broyés sont les bienvenues. J' en récupère suite aux travaux d'élagage des haies champêtres par les agriculteurs qui souvent le laissent aux pieds des arbres. celui-ci avait vieilli sur place. Je l' utilise pour pailler les arbres fruitiers et petits arbustes ( fruits rouges ).

En taille d'hiver chez moi, il n'y a pas de feuilles mais en taille intermédiaire les branchages sont feuillus.
Dans ce cas, le BRF se composte rapidement !

seb36 a écrit : Loulac, tu as l'air d'être sacrément calé en broyat (!)

J’aimerais bien que la masse de mes connaissances soit divisée par deux à condition que mon âge subisse la même opération.

seb36 a écrit : Chez moi je ne mets pas de résineux dans le broyat,

Je ne suis pas sûr que la mauvaise réputation des résineux soit justifiée. J’ai pendant longtemps broyé du cupressus arizonica sans l’ombre d’un problème.

seb36 a écrit : La pelouse, ne t'inquiète pas vu la surface, j'ai de quoi en ajouter

Soit en mélange soit en couches alternées. Chez moi sandwich multi couches avec le fumier de vache fourni par le voisin

seb36 a écrit : les champignons (entre autre) qui dégradent le brf frais pour se nourrir vont consommer tous les composés azotés.

Dr seb36, ton diagnostic est correct, j’écris l’ordonnance par télépathie : au printemps râteler le compost en place, le remettre en tas pour maturation, utiliser un compost ancien pour les cultures. Les vers de terre auront apprécié. A ma grande honte j’avoue que j’ai supprimé le liseron au 2-4-D en désespoir de cause.

Le résineux c'est surtout trop qui peut être nuisible, un peu ça ne peut pas être trop gênant mais l'intérêt est assez limité. Et puis les résineux et les broyeurs ne sont pas copains...ça a tendance a mettre de la résine partout.
Pour ce qui est de ratisser le broyat pour le récupérer j'ai bien assez de boulot dans le terrain. Je préfère le laisser tel quel. Et je rajoute dessus si besoin.
Pour l'herbicide si tu n'as pas le choix,pourquoi pas...

seb36 a écrit : ↑23 janv. 2022, 16:14 Ramon31, le brf frais seul créé ce dont tu parles. On appele ça la faim d'azote. De ce que j'en ai compris, les champignons (entre autre) qui dégradent le brf frais pour se nourrir vont consommer tous les composés azotés,au détriment des autres plantes. D'où l'intérêt d'utiliser du brf mur ou de l'incorporer tôt pour que la faim d'azote soit passée quand tu plantes tes tomates par exemple.
Bon moi c'est pour pailler des arbustes ou des bambous donc ça se ressent moins.

Merci pour la confirmation. Je ne referai pas la même erreur.

J'ai bien voulu fleurir la cour de la nouvelle maison que j'ai intégrée. Donc lors de l'aménagement de la cour, il y avait vraiment beaucoup de branches qui se sont amoncelées. J'ai dû faire alors recours à un broyeur pour régler la situation. C'est un broyeur à disque avec porte-lames qui fonctionne sur le principe du robot ménager. Pour le rapport qualité/prix, je trouve que c'est bon puisque le disque tourne à une vitesse élevée de plus de 2 000 tr/min.

Attention, il y a 3 choses bien distinctes :
- le broyat de végétaux
- le bois déchiqueté
- le BRF

Dans le broyat on y trouve de tout et il sert essentiellement de paillage. Il reste ensuite au sol et met environ 12 à 18 mois pour se décomposer entièrement. Ça forme un genre de compost au final. L'intérêt c'est justement que ça ne se putréfie pas facilement et on peut en mettre près des pieds des cultures mais ça empêche difficilement les mauvaises herbes de pousser car elles y trouvent un bon terreau. Souvent on s'en sert pour mettre aussi autour des arbres. On peut le garder pour le composter.

Le bois déchiqueté ça peut être du bois qui date de quelques années avec des branches qui peuvent aller jusqu'à 8 cm de diamètre. Il n'y a pas les feuilles, pas de verdure, donc pas d'azote. Il met environ 18 mois pour se décomposer et il sert de paillage. Même utilisation que pour le broyat mais sans verdure donc encore mieux pour pailler. L'herbe pousse difficilement au travers.

Le BRF c'est totalement différent. Ça ne se fait qu'avec les rameaux de l'année alors que la sève est encore présente (mais pas encore les feuilles). Donc il y a deux époques pour faire du BRF : l'automne juste après la chute des feuilles et au printemps à l'apparition des bourgeons mais avant les feuilles. C'est du bois qui ne dépasse rarement 4 cm de diamètre. Il faut l'utiliser immédiatement, dans les jours qui suivent (certains disent 48h). Son utilisation est de reconstituer les sols. Donc il faut éviter de planter après avoir mis une couche de BRF et attendre que le sol se soit entièrement reconstituer (6 mois à 1 an). Il se met en couche assez épaisse de 5 cm. Il va très vite être digéré par les champignons et la faune microbienne ainsi que les petits organismes. Le BRF n'est pas un paillage.

Je voulais préciser ces 3 définitions car souvent les gens confondent les 3 choses et pourtant c'est bien différent.

Concernant le BRF, j'ai vu dans une vidéo de Jean-Marie Fortier qu'il avait constaté qu'il n'y avait pas de problème si le BRF est fait à partir de bois coupé quand les températures sont négatives car toute la sève se retire dans le sol et la plante produit une sorte d'antigel. Il faudrait que je retrouve la vidéo (sans doute sur Ver de Terre Production). Au Canada c'est sûr qu'il est plus facile de profiter de températures négatives.

Grozzio a écrit :c'est un modèle électrique allemand (Benz = deutch qualität) ,
mais que je ne conseillerai pas pour au moins 2 raisons :
1) plus (ou très mal) distribué en France,
et 2) en neuf, il coûte un bras !
pour les pièces détachées (et notamment les lames de rechange), il faut aller sur leur site allemand, et se démerder avec un traducteur en ligne pour passer commande ... sauf que pour la France, c'est râpé (seuls l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse, Belgique et Luxembourg sont proposés pour les pays d'expédition) donc, il faut chercher ailleurs un distributeur-revendeur Allemand qui lui, prendra en compte les commandes venant de France ...




à l'intérieur, pour l'outil de coupe, ça donne ça (tête conique brevetée Benz) :



à part ça, c'est du costaud niveau moteur (le mien est un modèle déjà ancien en 2500W, que j'ai dégoté en 2ème main pour le 1/4 de son prix), il avale presque tout (feuilles mortes, petit bois, coquilles de moules ou d'huitres, déchets de cuisine, etc... et permet d'obtenir un broyat relativement fin, très facile à intégrer dans la terre ou du terreau;
tant que faire ce peut, j'essaie de mixer matières sèches (carbonées) et matières vertes (azotées), pour équilibrer l'apport nutritif au jardin, sinon, je mets en tas dans un coin, selon la quantité, ça va chauffer à cœur de meule, puis se décomposer vitesse grand V.


ps: pour info sur la photo, c'est du broyat de roseaux.

Alain60 a écrit :Moi j'avais un broyeur à lames dont le moteur a grillé, j'ai investi dans un système à rouleau qui tourne doucement (c'est beaucoup plus silencieux) et cela broie tout !

Calendula a écrit :Quelle marque? Quel modèle?

Grozzio a écrit :mon précédent (un Alko) ne me donnait pas entière satisfaction, je ne le sortais que 2 ou 3 fois par an environ;
depuis que j'ai celui-là (2 ans maintenant), je m'en sers une fois par semaine en moyenne au printemps et à l'automne, et une fois par mois environ l'été et l'hiver, .. ça fait une sacré différence en matière de quantité de broyat réalisé et répandu au jardin !