Les Tomos

Je suis soulagé d’apprendre que le figuier n’est pas prioritaire, il serait problématique, seulement envisageable s’il y en a dans le secteur, en prenant la même variété. Voilà pourquoi je l’avais mis plein sud. Il ne serait pas devenu immense, nous sommes sur le causse, de plus à 750 m d’altitude un figuier me semblerait pour le moins inhabituel.

Pour juger de l’importance des maladies interroger les voisins, se renseigner sur la présence de cloque sur les pêchers, de vers dans les pommes et poires, le danger peut n’être que faible ou inexistant dans le secteur. Le pêcher réclamera une taille de fructification annuelle, bien expliquée sur internet.

Pièges à phérormones ? je viens de supprimer un magnifique pommier de 10 ans, échec des pièges et des traitements doux. Je récoltais trois pommes par an, les autres, contaminées par le carpocapse pondu par les papillons des pommiers des environs non traités. Rappel : les professionnels traitent de 20 à 30 fois par an !

Attention,si les professionnels adoptent des plantations basses et serrées ils les renouvellent souvent. Je tiens à conserver la nature de l'arbre.

Personnellement il m’arrive de faire une entorse à mon principe d’acheter bio quand il s’agit d’arbres, pour des raisons de choix, pour prendre en compte le sérieux des producteurs, les particularités géographiques du lieu d’origine… Nous sommes loin des traitements des cultures légumières.

D'accord avec loulac sur la question du bio : pour la plupart des fruitiers il te faudra attendre 3 ans pour avoir des fruits, le temps d'une conversion bio... En gros, tes arbres fruitiers achetés non-bio seront devenus bio !
Un horticulteur local (même dans la vallée ils peuvent être au courant de ce qui peut marcher chez toi) sera sûrement plus précieux !

Bonjour Maice,
En feuilletant les différentes pages du forum que j’ai manquées , je viens de tomber sur ton sujet très intéressant. Il y a toute une mine d’excellents conseils qui t’ont déjà été donnés. Je rajouterai juste un petit élément, est-ce que tu n’as pas dans ton coin des vergers conservatoires qui te permettrait de te guider dans le choix d’espèces locales et adaptées à ton altitude, tu as noté plusieurs fois le problème du gel associé à ton altitude, ils te faut donc des variétés qui fleurissent de manière tardive, et les vergers conservatoires sont des organisations non commerciales qui justement sont là pour la conservation du patrimoine végétal et pour promouvoir les espèces locales.

oui, voir aussi les croqueurs de pomme ou autres assoc'

Pour apporter une brique supplémentaire à l’édifice :
En 1, les sources locales.

Ensuite ratisser large. Je suggère la consultation du Conservatoire Départemental d’Espèces Fruitières et Vignes Anciennes, propriété du Conseil Départemental du Tarn mais couvrant toute l’Occitanie (en fait je suppose ancienne version, soit Midi-Pyrénées). Enorme collection de pommiers à noter.
Voir Google.

conservatoire-especes-anciennes@tarn.fr
Maison du Verger, 81140 Puycelsi.
Site internet
Tél. / Fax : 05.63.33.19.41

Coucou, merci de tous vos conseils. Le terrassier qui nous a fait ce super boulot, c'est Daniel Blanc à Millau. Il a une très bonne réputation non usurpée.
Mes soucis d'allergie m'ont empêcher de m'occuper plus avant de tout ça, mais il va falloir que je m'y remette avant la fin de l'été.
Autre question, peut-on "potager" au pied des fruitiers, pour des productions de mi-ombre?

Voilà un sujet où je vais me mettre en veilleuse jusqu'au moment de la plantation si nous en sommes informés, un moment intéressant à suivre.
Un dernier mot toutefois : Si le terrassier ne travaille pas dans le secteur son déplacement risque de revenir assez cher. L'éleveur qui fournira le fumier (si mon idée est retenue !) peut disposer de matériel agricole apte à reboucher la tranchée pour trois fois rien. A voir.

Oui, on peut "potager au pied des jeunes fruitiers tant qu'ils sont jeunes. Courges, concombres, potirons pourront y ramper à l'aise.

Hello maice,
Ayant un petit jardin, je « potage » au pied de tous mes fruitiers et cela ne semble pas poser de problème sachant que j’apporte chaque hiver un compost bien décomposé dans lequel a évolué pendant 1 a 2 ans une portion de fumier de cheval. Le mieux est de mettre en effet des choses rampantes ou très basses, mais, en fonction du type de taille de ton fruitier et de ton orientation , tu peux peut-être envisager également des fruitiers à petits fruits buissonnant type myrtille ou groseille à maquereaux. C’est ce que j’ai à la maison depuis quatre ans et de même cela ne pose pas de problème.

Hello,
je reviens vers vous, j'ai trouvé non pas du fumier, mais du migou (crotte de brebis séchée) et l'éleveur m'a dit que ça ne se met qu'en surface avec une couche de broyat et pas au fond du trou. Comme mon terrassier revient cet après-midi ou demain je voulais votre avis sur son utilisation. Au fond du trou, mélangé à la terre ou en surface?

Bonjour Maice,
Je ne saurais te dire, je n’ai jamais utilisé ce type de fumier, par contre j’ai trouvé un tableau où il semble montrer qu’il est beaucoup plus chargé en K. Je te mets la photo du tableau.